le cerveau qui déraille (dany)

MCALLISTER DANIEL
« Si les bons partent en premier j’compte vivre longtemps. »

nom complet: Mcallister, un patronyme qui a perdu du sens au fil des années. Daniel Junior, comme le paternel, ce vieux fou orgueilleux. ☆ âge, date et lieu de naissance: trente quatre années écumés à San Francisco, une promesse de grandeur échouée. Il est né le dix huit décembre, lors d'une nuit enneigée, sur le parquet qu'il a usé de ses pas quelques années plus tard. ☆ nationalité et origines: américaines. ☆ orientation sexuelle : les courbes féminines, les poitrines, rebondies ou non. Il n'a jamais porté sur attention sur un homme, dans sa tête, c'est foutrement malsain. ☆ statut civil: Bordel innommable. Eux qui se disputent plus qu'ils ne baisent. Eux qui ne savent s'aimer sans se déchirer. Chaque jupe qui se présente, chaque occasion est bonne pour se prouver qu'il n'est pas accroc. La vérité, c'est qu'elle est la seule qui fait battre son cœur, la seule qui parvient à le toucher. Dépendance atroce. Jeu malsain qu'il espère gagner sans se rendre compte que ça n'arrivera finalement jamais. Ils s'en sortiront pas sans crever de cet amour. En couple, ce statut évolue parfois d'heures en heures. ☆ occupation: perdant à l'école, trop distrait pour suivre une leçon, trop con pour en comprendre l’intérêt. Il arrête à seize ans pour se consacrer à des deals en tout genre, affaires frauduleuses qui lui ont permis de remplir son compte en banque. Aujourd'hui, il se contente de consommer de temps à autres et occupe la place de guide touristique en ville, son charisme et son physique avantageux qui ont occulté son manque d'éducation. ☆ situation financière: bonne, assez malin pour mettre des sous de côté, l'intelligence dont il a usé pour être à l'abris en cas de pépin. Personne ne le sait mais il a un sacré pécule sur son compte en banque. ☆ situation familiale: Son père a quitté la maison quand il était gamin, laissant peu de souvenirs derrière lui. Seulement de la peine et de la douleur. Sa mère ne s'est jamais vraiment remise de ce départ, elle a arrêté d'occuper le rôle de maman pour se consacrer à celui d'alcoolique, obligeant ses deux gosses à se gérer eux même pendant des années. Plus tard, il a écopé d'un beau-père, pas une lumière, des valeurs éculés, les poings utilisés à outrance pour gérer sa petite famille. Un autre mioche qu'est sorti de cette union, comme s'ils s'occupaient déjà pas assez des deux premiers.  ☆ traits de caractères: ☆ rusé, manipulateur, distant, charismatique, branleur, patient, loyal, franc, audacieux, attentif, méticuleux, imprévisible, joueur, farceur, jaloux, mystérieux. ☆ avatar: Gaspard Ulliel. ☆ groupe: there for you.

—— way down we go ——

UN. Papa est parti. Maman est là, sur le sol grinçant, tâché et froid. Les larmes qu'elle n'arrive plus à fournir qui sont remplacés par une bouteille de vodka. Celle qui n'aide pas à prendre du recul. Dany n'a pas vraiment de souvenir de son père. Il a choisit de les occulter, d'oublier. Une innocence volé à ses deux êtres qui ne devraient pensé à rien d'autre que jouer et se construire. Chez les Mcallister, pas de place pour être un enfant. DEUX. Dany a douze ans quand son beau père pointe le bout de son nez dans ce beau merdier. Deux figures parentales ignobles, instables. Les coups qui volent, l'argent perdu dans les bars. Pas étonnant que le gosse soit perturbé à l'école et règle ses conflits par la violence. Ces deux crétins pas foutu d'être parents l'ont déglingués, foutu en l'air avant d'atteindre la majorité. TROIS. Lucy, c'était le nom de sa sœur. Onze ans. Un suicide en se vidant au creux de la main. Le bon sens, l'appel à l'aide auquel il n'a jamais cru, juste l'envie d'en finir. Ça l'a bousillé cette affaire Dany. Lui qui n'a rien vu venir. Les services sociaux ont foutu leurs nez là dedans pour se rendre compte que c'est un sacré bordel chez les Mcallister. Dany est envoyé en foyer. Quelques familles d’accueil, aucune pour le garder. Trop perturbé pour être aimé. Tous persuadés qu'avec un peu d'amour et de patience, ils parviendrait à en faire un gosse normal. Les échecs se sont succédé. QUATRE. A seize ans, il demande à s'faire émancipé, une requête qui nécessite l'aval de ces vieux. Une signature qui ne se fait pas attendre, ravis de se débarrasser officiellement de leurs rejetons. Un studio qu'il se paye en dealant, petit mais suffisant, c'est mieux qu'la rue dans laquelle il passe le plus clair de son temps. CINQ. Il a vingt ans quand la nouvelle tombe : ce qui lui sert de mère à rendu l'âme, une overdose de médicaments selon le médecin légiste. Il est pas allé à l'enterrement. SIX. Malgré un passage à l'âge adulte difficile, Daniel parvient aisément à user des cartes dont il dispose pour faire de sa vie ce qu'il désire. Malin, manipulateur, il se sert de ses atouts pour obtenir ce qu'il souhaite, quitte à briser quelques vies en cours de route. La vie est un jeu et il a l'intention de le gagner. SEPT. Et puis, y'a eu les merdeux, ces gamins qui ont chamboulés sa vie pour la rendre plus belle. La dépendance qu'il refuse d'admettre mais qui est bien là, parce que sans cette bande de crétins, il n'aurait pas mis les pieds à Mill Valley quatre ans plus tôt. Sans eux, il ne connaîtrait pas la signification du mot attachement. Il s'affiche en leader, en roi au sein du petit groupe d'amis et ne laisserait personne l'en détrôner. Parce que ce statut lui octroie un sentiment si puissant. Ouais, il les aime ces cons, même s'ils lui apportent plus qu'il ne donne, sans aucun doutes. HUIT. Il ne peut pas parler d'eux sans aborder le sujet Athéna plus en détails. Elle est belle putain. Complètement cinglé mais il parvient à voir ça comme une caractéristique positive Dany. Accroc comme à la dopamine, il ne voit pas son existence sans elle. C'est fatiguant de l'aimer, elle qu'il trompe sans se soucier des conséquences parce qu'il sait qu'elle pardonnera. Elle avec qui il s'engueule simplement pour le plaisir des réconciliations. Un bout de femme qui s'est imposée à lui comme la perfection. Leurs histoire, c'est dysfonctionnel mais ça colle trop bien pour qu'il arrive à se séparer. Il possède d'ailleurs un tatouage à son effigie, comme si la marquer sur sa peau suffira à la garder prêt de lui. Lui pour qui la plus grosse hantise serait de la voir s'éloigner. NEUF. Il use et abuse des interdits : drogue, alcool, fumette, tout ce qui lui permettre de se sentir vivant en vérité. Jamais au point de ne pu se contrôler cependant, il sait toujours quand s'arrêter pour ne pas finir minable et maîtriser son entourage qu'il manipule parfois même sans s'en rendre compte. DIX. Avare en mot. Son regard, ses mains, toute sa gestuelle corporelle en dit bien plus que sa bouche. Il parle rarement pour ne rien dire, préférant observer que conter. Il en impose par sa simple présence de toutes façons.

—— hometown glory ——

☆ Depuis combien de temps êtes-vous à Mill Valley ? Il est arrivé en ville quatre années plus tôt. L'excuse d'un boulot bien payé pour ne pas admettre qu'il rêvait de rencontrer tous ces dégénérés.
☆ Aimez-vous cette ville ? Pourquoi ? A vrai dire oui, c'est bien le seul endroit où il s'est senti chez lui jusqu'à aujourd'hui. Sans doutes plus grâce à la compagnie que la ville en elle même mais est ce que cela compte réellement dans le fond. Le principale, c'est qu'il soit à la maison.
☆ Dites-nous, quel est votre plus grand secret ? Une idée à la con, la sienne. Nourrir l'ennuie, tuer le temps. Une cagoule, un flingue en main et le voilà qui pousse la porte de la supérette en compagnie de ses acolytes. Lui, il considère qu'ils se sont éclatés, l’adrénaline en prime.
☆ Êtes-vous le seul au courant, ou avez-vous mis d'autres personnes dans la confidence ? y'a les autres à qui il impose le silence. Après tout, personne n'a été blessé dans cette affaire, pas physiquement en tout cas, alors les états d'âmes de ses comparses, il les noie au travers de menaces masqués pour les empêcher de parler.

pseudo/prénom: Nana. ☆ âge: vingt neuf ans. ☆ pays/région: toujours en france. ☆ avis sur le forum: je crois que ce DC prouve que je m'y sens comme à la maison. ☆ autre: ce pré lien on en parle un peu ou bien ?