use and abuse (dany)

MCALLISTER DANIEL
« Si les bons partent en premier j’compte vivre longtemps. »

—— way down we go ——

UN. Papa est parti. Maman est là, sur le sol grinçant, tâché et froid. Les larmes qu'elle n'arrive plus à fournir qui sont remplacés par une bouteille de vodka. Celle qui n'aide pas à prendre du recul. Dany n'a pas vraiment de souvenir de son père. Il a choisit de les occulter, d'oublier. Une innocence volé à ses deux êtres qui ne devraient pensé à rien d'autre que jouer et se construire. Chez les Mcallister, pas de place pour être un enfant. DEUX. Dany a douze ans quand son beau père pointe le bout de son nez dans ce beau merdier. Deux figures parentales ignobles, instables. Les coups qui volent, l'argent perdu dans les bars. Pas étonnant que le gosse soit perturbé à l'école et règle ses conflits par la violence. Ces deux crétins pas foutu d'être parents l'ont déglingués, foutu en l'air avant d'atteindre la majorité. TROIS. Lucy, c'était le nom de sa sœur. Onze ans. Un suicide en se vidant au creux de la main. Le bon sens, l'appel à l'aide auquel il n'a jamais cru, juste l'envie d'en finir. Ça l'a bousillé cette affaire Dany. Lui qui n'a rien vu venir. Les services sociaux ont foutu leurs nez là dedans pour se rendre compte que c'est un sacré bordel chez les Mcallister. Dany est envoyé en foyer. Quelques familles d’accueil, aucune pour le garder. Trop perturbé pour être aimé. Tous persuadés qu'avec un peu d'amour et de patience, ils parviendrait à en faire un gosse normal. Les échecs se sont succédé. QUATRE. A seize ans, il demande à s'faire émancipé, une requête qui nécessite l'aval de ces vieux. Une signature qui ne se fait pas attendre, ravis de se débarrasser officiellement de leurs rejetons. Un studio qu'il se paye en dealant, petit mais suffisant, c'est mieux qu'la rue dans laquelle il passe le plus clair de son temps. CINQ. Il a vingt ans quand la nouvelle tombe : ce qui lui sert de mère à rendu l'âme, une overdose de médicaments selon le médecin légiste. Il est pas allé à l'enterrement. SIX. Malgré un passage à l'âge adulte difficile, Daniel parvient aisément à user des cartes dont il dispose pour faire de sa vie ce qu'il désire. Malin, manipulateur, il se sert de ses atouts pour obtenir ce qu'il souhaite, quitte à briser quelques vies en cours de route. La vie est un jeu et il a l'intention de le gagner. SEPT. Et puis, y'a eu les merdeux, ces gamins qui ont chamboulés sa vie pour la rendre plus belle. La dépendance qu'il refuse d'admettre mais qui est bien là, parce que sans cette bande de crétins, il n'aurait pas mis les pieds à Mill Valley quatre ans plus tôt. Sans eux, il ne connaîtrait pas la signification du mot attachement. Il s'affiche en leader, en roi au sein du petit groupe d'amis et ne laisserait personne l'en détrôner. Parce que ce statut lui octroie un sentiment si puissant. Ouais, il les aime ces cons, même s'ils lui apportent plus qu'il ne donne, sans aucun doutes. HUIT. Il ne peut pas parler d'eux sans aborder le sujet Athéna plus en détails. Elle est belle putain. Complètement cinglé mais il parvient à voir ça comme une caractéristique positive Dany. Accroc comme à la dopamine, il ne voit pas son existence sans elle. C'est fatiguant de l'aimer, elle qu'il trompe sans se soucier des conséquences parce qu'il sait qu'elle pardonnera. Elle avec qui il s'engueule simplement pour le plaisir des réconciliations. Un bout de femme qui s'est imposée à lui comme la perfection. Leurs histoire, c'est dysfonctionnel mais ça colle trop bien pour qu'il arrive à se séparer. Il possède d'ailleurs un tatouage à son effigie, comme si la marquer sur sa peau suffira à la garder prêt de lui. Lui pour qui la plus grosse hantise serait de la voir s'éloigner. NEUF. Il use et abuse des interdits : drogue, alcool, fumette, tout ce qui lui permettre de se sentir vivant en vérité. Jamais au point de ne pu se contrôler cependant, il sait toujours quand s'arrêter pour ne pas finir minable et maîtriser son entourage qu'il manipule parfois même sans s'en rendre compte. DIX. Avare en mot. Son regard, ses mains, toute sa gestuelle corporelle en dit bien plus que sa bouche. Il parle rarement pour ne rien dire, préférant observer que conter. Il en impose par sa simple présence de toutes façons.

—— toi + plus moi ——

- des plan culs, des nanas qu'il a serré sans les rappeler. Un trophée qu'il exhibe pendant une heure pour ensuite le foutre aux ordures.
- une personne qui l'a trahi. (à voir comment) et qu'il a juré de détruire.
- à peaufiner.

Daniel Mcallister a écrit:

moi j't'aime pas